Vanilla

Crédit : Dovile Ramoskaite pour Unsplash

Mes chères et chers Équilibristes,

Cette semaine avec les participants de mon programme de coaching de groupe En Même Temps, nous parlons d’ambition et de réussite.

C’est un sujet qui est au cœur de nos questionnements dans les épisodes des Équilibristes, avec celle de son évolution.

Réussir, ça veut dire quoi pour vous ? 

Ça voulait dire quoi pour vous à 25 ans, 35 ans, 45 ans ? 

Ça veut dire quoi pour vous, aujourd’hui ? 

Bien sûr que la définition du mot change. Et je crois qu’on se pose assez peu la question, consciemment. Parfois, on continue à courir après les rêves des autres, des rêves d’un autre temps, adaptés à d’autres circonstances. Des rêves qui ne nous vont plus, de la même manière que certains vêtements ne nous vont plus (je l’ai pratiqué, mais je ne porterai plus de t-shirt à manches courtes par-dessus mon t-shirt à manches longues).

Il y a quelques semaines, je lisais un livre dans lequel l’autrice avouait (presque honteusement) qu’à 40 ans, ses ambitions étaient très « vanilla » : une famille heureuse et en bonne santé, une maison sympa et un chien.

« Vanilla », c’est un terme qu’on utilise en anglais pour dire que quelque chose est ordinaire, standard, plutôt sans aspérité - comme la glace à la vanille.

C’est drôle : ses ambitions sont à la fois un privilège immense dans le monde de 2023, et d’une simplicité que les « girl boss » des années 2000 auraient honnie comme manquant d’ambition justement. 

Assumer que nos ambitions puissent parfois avoir l’allure d’un manque d’ambition.

Se poser la question de ce que l’on veut pour soi et les siens, dans ce chapitre de vie.

Des questions pas du tout vanilla.

Et vous, vous avez des ambitions vanilla ?

Take care !

Sandra 

👉🏻 Je travaille sur le planning des sessions En Même Temps pour 2024, si vous êtes intéressé·e pour en savoir plus, vous pouvez simplement répondre à cet email. Les groupes seront de taille réduite, et mixtes, comme l’est ce premier groupe.

Le dernier épisode des Equilibristes

Vous connaissez le microtravail ?

Même si ce mot ne vous dit rien, il y a de fortes chances pour que vous vous adonniez à cette pratique sans le savoir. Le microtravail, c’est le fait d’insérer des plages de travail dans tous les temps morts de la journée.

J’ai peu l’habitude d’employer le « il faut », mais là, il me semblait approprié.

Dans cet épisode, je développe la tribune que j’ai écrite à ce sujet il y a quelques mois pour Welcome to the Jungle – et j’apporte de nouveaux éclairages issus de mes accompagnements en entreprise, en coaching individuel et de mes lectures.

Bonne écoute, et venez partager vos vécus et analyses sur le site des Equilibristes ou sur LinkedIn !

Sandra

Ce sur quoi je travaille

Fabrik a Déclik

Les 30 novembre et 1er décembre prochains, j’aurai le plaisir d’intervenir à la Fabrik à Déclik Pro, 2 jours d’expérience collective, immersive et apprenante pour agir en faveur du mieux-être dans les organisations et du bien-commun sur son territoire.

Cet événement a été créé pour nourrir et mettre en lien des leaders éclairés pour en faire des ambassadeurs de sujets RSE dans leurs organisationsun programme magnifique.

Au cours de ces 2 journées, il y aura des temps d’inspiration, des ateliers de développement de compétences. Et le jeudi soir, je me réjouis d’assister à la table ronde avec les interventions de Laurent Bibard et Alexandre Jost sur le thème « Comment conjuguer son envie d'agir, son éthique et les réalités d'un monde de plus en plus complexe ? ».

L’événement se tiendra à la Cité du Numérique à Bègles, et il reste des places !

Au plaisir de vous y rencontrer ! 

J’ai aimé

Comment font les gens ? d’Olivia de Lamberterie

Je viens de finir le magnifique roman « Comment font les gens ? » d’Olivia de Lamberterie. Le portrait d’une cinquantenaire, équilibriste en puissance, et qui dit avec une délicatesse infinie les tourbillons, les doutes, entre le banal et le vertigineux de la vie. 

Je vous en cite un extrait, une magnifique scène entre amies (qui m’a fait penser aux prescriptions de dîners de filles d’Aurélia Schneider) : 

« […] elles sont faites du même ciment, cette rapidité avec laquelle il faut vivre, les nuits passées aux urgences pour la bronchiolite d’un enfant, le sommeil qui ne vient plus malgré l’épuisement, leurs fragilités passées sous silence, la certitude que plus tard c’est maintenant parce que après ça sera vraiment trop tard, leurs aspirations à une autre chose qu’elles ne savent pas nommer, cette angoisse intermittente : est-ce que tout ça en vaut la peine ? Dans la rue, les passants courent vers leur soirée, des sacs pleins de pommes noisette et de Playmobil en prévision de Noël, et elles n’en ont que pour ce moment. Encore des Spritz, Renaud ! »

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