It's a new day

Salut chères et chers Équilibristes,

Comment allez-vous ?

J’inaugure un nouveau format pour cette lettre que j’aime tant vous écrire.

Un nouveau format, qui annonce de nouveaux projets, et ma prochaine valse de carrière (d’où la photo, on dirait qu’elle danse, non ?) : à la fin de de cette semaine, je quitte mon poste de directrice marketing pour me lancer à temps plein dans Les Équilibristes, et les projets que je mène à côté depuis un moment déjà.

Vous connaissez ma conviction profonde que les questions de l’intégration vie professionnelle / vie personnelle sont des sujets « mille-feuilles » : intimes, familiaux, mais aussi sociaux et politiques. Et profondément mixtes. C’est pour ça que dans Les Équilibristes, on aborde tous les leviers : l’individu, l’entourage, les entreprises, la société.

2020 a fait « péter les rustines » (pardon my French) : tout ce qui fonctionnait à peu près avant, les bricolages du quotidien pour tout faire rentrer dans la journée, n’ont pas tenu le choc. A tel point que l’on pourrait vivre un retour en arrière de plusieurs décennies en termes de place des femmes au travail, tant elles sont nombreuses dans le monde à avoir revu leurs ambitions à la baisse pour faire face aux exigences de l’école à la maison, le télétravail, etc… (vaste sujet pour une prochaine lettre).

Et le constat est là : les entreprises doivent apprendre à tenir compte du fait que leurs salarié.es ont une vie en dehors du travail, sous peine de perdre leurs talents.

L’équilibre vie pro / vie perso, c’est has been. Place à l’intégration pro / perso. A l’harmonie pro / perso. A l’harmonie de vie, tout court.

J’échangeais récemment avec une prochaine invitée qui parlait « d’épidémie de burnout » - l’expression est violente et terriblement juste. Combien de femmes dans notre communauté m’écrivent pour me parler de leurs difficultés, leurs doutes, leur sentiment d’être seules face à ce « & » tant désiré et si difficile. Et si les hommes n’écrivent pas, j’ai la conviction que ce n’est pas parce que le sujet ne se pose pas à eux, mais parce qu’ils se sentent moins « légitimes » pour le dire tout haut. Après tout, ils sont eux aussi enfermés dans les stéréotypes de genre.

Ma prochaine mission est là : accompagner les entreprises pour qu’elles tiennent compte de cela. Ce n’est pas qu’un sujet individuel, d’organisation familiale. C’est un vrai choix de société et de sociétés.

Et le télétravail, c’est un outil parmi tant d’autres. Il y a vraiment beaucoup d’autres manières de penser l’adaptabilité et de l’implémenter pour engager, fédérer, motiver les talents.

Je vous prépare un épisode hors-série du podcast pour vous parler plus en détail de tout cela.

Si vous avez des témoignages à partager à ce sujet, je vous lis et réponds toujours avec beaucoup de plaisir et d’intérêt.

 

Et pour en revenir à ce nouveau format : j’ai envie de continuer à vous écrire mes billets – je me suis découvert un vrai plaisir à l’écriture (comme quoi, on en apprend toujours beaucoup en faisant des choses qu’on n’avait jamais imaginées J), mais j’ai envie aussi de mettre en valeur des sources d’inspiration qui m’ont marquée, plu, intéressée, ainsi que d’anciens épisodes que vous n’aviez peut-être pas encore pris le temps d’écouter.

Alors c’est parti pour les nouvelles rubriques – le format va continuer à évoluer dans les prochaines semaines, le temps que je teste et trouve ce qui marche bien. Vos retours sont les bienvenus !

Je vous souhaite une belle semaine !

En avant, chères et chers Équilibristes,
Sandra

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