Bienvenue 2023 !
Mes chères et chers Équilibristes,
Je vous souhaite une très belle nouvelle année !
L’autre jour je me disais que c’est quand même drôle cette représentation mentale autour d’une date – à minuit tout pile, on est sensiblement la même personne qu’à 23h59, et pourtant, il y a tellement de possibilité, d’espoir, d’envie autour de ce tout petit point de bascule.
J’adore cette énergie, je dois l’avouer. Je la vis de la même manière que celle de la rentrée des classes – pas tant dans une idéalisation de « maintenant, tout va rouler et être plus clair/facile/léger [choisissez l’adjectif qui vous va bien, et n’hésitez pas à compléter la liste] ». Plutôt parce que ce moment vient généralement à la suite d’un temps de repos, d’un pas de côté vis-à-vis du quotidien, qui fait le plus grand bien.
Parce que, sans même s’en rendre compte, on range : on fait du tri, des problématiques qui paraissaient difficiles à résoudre se dénouent d’elles-mêmes, on ne voit parfois même plus le sujet. Prise de hauteur, prise de recul, les métaphores ne manquent pas pour dire le changement de perspective, essentiel.
Je reviens tout juste de 10 jours de déconnexion du travail et des réseaux sociaux (qui font partie de mon travail). Choisie, re-choisie, et re-re-choisie. Quand on crée des podcasts (ou autre chose qui est visible aux yeux du public), il y a une (très forte) pression à communiquer, dire, montrer, pour gagner plus : d’écoutes, d’auditeurs, de visibilité. Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de mon ambivalence vis-à-vis des réseaux sociaux, et elle n’est pas liée aux réseaux en tant que tels - j’y ai fait des rencontres formidables, les personnes qui suivent mon travail sont vraiment sympa, je n’ai jamais eu à faire à des messages injurieux, bref, c’est une expérience positive. Elle est liée à la question de l’attention, et à l’effet que je ressens sur ma capacité à être vraiment là où je suis alors qu’une envie me pousse à aller vérifier les nouveaux commentaires, messages, posts. Je n’aime pas ressentir la dépendance vis-à-vis des écrans, et c’est bien une dépendance. Une forme de « novocaïne émotionnelle » pour reprendre l’expression si parlante et extrêmement lucide d’une coach dont j’adore le travail, Dr. Sasha Heinz. Donc déconnexion parce que j’en avais envie, besoin, et qu’après tout, c’est tout ce qui compte. Résultat : ça a eu l’effet recherché. More on that topic plus tard dans l’année, parce qu’il y a vraiment beaucoup à dire.
Mais revenons à ce début d’année-ci. J’ai pas mal réfléchi à ce que je voulais vous raconter dans cette première lettre de l’année, aux vœux que je voulais vous formuler.
Et puis je me suis rappelé que vous étiez les mieux placé·es pour savoir ce dont vous aviez besoin. C’est un des principes de base en coaching : c’est vous qui savez.
Alors, plutôt que des résolutions, je vous propose une question, à vous poser régulièrement : de quoi ai-je besoin ?
Elle n’est pas si anodine cette question. Et elle vaut beaucoup, dans les grandes décisions comme dans les petites.
Je vous ai concocté un épisode qui en parle, entre autres. Un peu comme une manière de baisser la pression, dès ce début d’année, et de réfléchir à votre équilibre comme un moyen et pas un objectif de plus à atteindre.
Ici, on continue, jour après jour, à construire Les Équilibristes, pour et avec vous. Brique par brique. Dans quelques jours, je vais accueillir mes premiers stagiaires pour m’aider à construire des surprises pour vous. Ils rejoignent Alexane, qui travaille avec moi depuis plusieurs mois déjà à la mise en valeur et en ligne du podcast. Ça me met en joie, l’équipe s’étoffe, et ça tombe bien, j’adore le travail en équipe !
Take good care les ami·es
Et encore très très bonne année à vous,
Sandra
En ce début d’année 2023, je suis heureuse d’accueillir un nouveau partenaire sur le podcast : La Belle Vie.