J’ai pas le choix

Mes chères et chers Équilibristes,

La semaine dernière, une invitée du podcast, à qui je demandais si elle avait réussi à couper de ses emails pro pendant ses congés de Noël, m’a répondu : « J’ai pas le choix ».

J’ai trouvé cette réponse géniale.

Parce qu’elle aurait pu me dire la même chose, que sa réponse soit « oui, j’ai coupé », ou « non, je n’ai pas coupé ».

En l’occurrence, elle avait bel et bien coupé. Et son « j’ai pas le choix » était complété de « j'en ai besoin si je veux tenir le rythme ». Un « j’ai pas le choix » nourri de sa sagesse, son expérience, et de sa connaissance de ses besoins de repos.

Mais il aurait pu être un « j’ai pas le choix » suivi de « mes équipes étaient en vacances, j’étais obligée de me connecter / j’ai trop de travail pour me permettre de couper / il y avait des urgences au travail ».

Ça m’a rappelé à quel point on peut utiliser des phrases très définitives pour dire une chose aussi bien que son contraire.

Alors je vous propose un jeu :

👉🏻 Prenez une phrase que vous avez l’habitude de vous répéter, qui commence par « j’ai pas le choix » (ex : j’ai pas le choix, je dois travailler tard / j’ai pas le choix, je ne peux pas déléguer ce projet / j’ai pas le choix, je ne peux pas récupérer les enfants à la sortie de l’école)

👉🏻 Maintenant terminez-la par l’inverse de ce que vous vous dites d’habitude (ex : j’ai pas le choix, je ne peux pas travailler tard / j’ai pas le choix, je dois déléguer ce projet / j’ai pas le choix, je récupère les enfants à la sortie des classes)

👉🏻 Observez : qu’est-ce que ça change ? Qu’est-ce que ça ouvre comme possibilité ? Qu’est-ce que ça crée comme résistance éventuelle (y compris physique) ? Quels sont les discours qui accompagnent cette nouvelle phrase ?

L’idée ici n’est pas de dire qu’une ou l’autre réponse est meilleure en soi, mais d’observer ce que ce changement de perspective apporte pour faire des choix plus éclairés.

En parlant de choix, j’en ai fait un pendant mes vacances de Noël : celui de repasser à un rythme de publication de 2 épisodes par mois. C’est un choix qui me réjouit : faire moins et mieux, faire de la place pour d’autres projets (bah oui, on ne peut pas empiler les projets jusqu’au plafond – contrairement aux livres 😊).

Je fais de la place, donc, pour des projets qui me tiennent à cœur, au service des Équilibristes, pour vous.
 

Et en parlant de vous – il y en a plein parmi vous avec qui j’échange (et j’adore ça !), et j’aimerais beaucoup mieux vous connaître, toutes et tous. Vous m’en dites plus dans le sondage au lien suivant ? (vous aussi messieurs, je vous vois rôder mais je vous entends trop peu).
 

Réservez votre 1er avril pour l’édition 2 de Me First ! A Bordeaux, sur le thème « Compter sur soi », avec Alexia, Marianna, des intervenantes géniales, un lieu sublime et un programme aux petits oignons. Je vous en dis plus dessous.

Et si vous ne l'avez pas encore fait, allez écouter l'épisode de la semaine dernière avec le brillant pédagogue Mehdi Moussaid, "foulologue" de son état. Je lui ai posé plein de questions autour d'un sujet qui m'intéresse beaucoup : l'influence du groupe sur nos comportements individuels. Vous allez très vite comprendre pourquoi ce sujet m'intéresse autant en écoutant l'épisode.

 

Merci de votre fidélité et j’ai hâte de vous lire dans le sondage !

Sandra

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