Contagions vertueuses

Crédit : Vincent van Zalinge pour Unsplash

Mes chères et chers Équilibristes,

Il y a des contagions plus vertueuses que d’autres.

Je constate, par exemple, que les poux adorent les kermesses de mes enfants, puisque c’est maintenant la troisième année consécutive qu’ils y participent. Je les comprends : ces moments sont pleins de tendresse, d’émotions et de sucre. Je veillerai quand même à abuser d’huile essentielle de lavande l’année prochaine pour leur couper l’envie de revenir.

Dans la famille des contagions néfastes, il y a aussi les comportements d’hostilité, de repli et d’agressivité et violence qui se multiplient à tous les niveaux ces jours-ci. Les garde-fous ont sauté et le sang-froid n’est plus. Ils m’horrifient, mais je ne m’étendrai pas, sauf pour dire ceci : votons contre un projet de société qui va à l’encontre des valeurs qui nous réunissent ici.

Mais si je voulais vous parler de contagions aujourd’hui, c’est surtout pour vous parler de contagions vertueuses. Celles que mes clients partagent avec moi, et que je cherche à provoquer avec vous.

J’ai reçu la semaine dernière un email qui m’a mise en joie.

Une histoire qui illustre comment les actions des uns influencent les actions des autres, et comment le fait de planter une graine, puis deux, puis de les arroser, permet de modifier des comportements pour le meilleur.

Un de mes clients m’y faisait part du message d’un collaborateur expliquant à ses collègues comment il avait changé sa manière d’interagir avec l’outil de collaboration Slack.

Il y expliquait non seulement ce qu’il avait changé, mais aussi les doutes qui l’avaient saisi, les différentes techniques qu’il avait essayées, ce qui avait marché, ce qui avait moins marché.
Son message a eu un effet puissant de normalisation et d’autorisation : normalisation du fait que Slack est un outil très efficace et hautement addictif, dont les interruptions ont un coût, et autorisation de la déconnexion.

Ce sont des sujets que nous avons abordés ensemble dans la conférence-atelier que j’ai donnée à toute l’entreprise. Ces moments où tout le monde entend la même chose au même moment, où les équipes ont l’occasion d’échanger avec sincérité sur ce qui rend l’équilibre difficile, où elles développent un vocabulaire commun pour en parler, et la conviction de ne plus être isolé·es dans leurs difficultés, constituent des graines au potentiel puissant.

Cet email m’a mise en joie parce que mon client m’a raconté les changements de comportements qui s’en sont suivis, et l’impact concret sur le bien-vivre et le bien-travailler, individuel et collectif.

Des contagions vertueuses.

Ces contagions vertueuses, nous pouvons toutes et tous les initier. Certes, certains contextes y sont (beaucoup) plus favorables que d’autres.
Mais je vous encourage à vous poser souvent la question : qu’est-ce que vous avez envie de faire différemment, pour votre bien, qui fera du bien aux autres aussi ?

Mais aussi

Quel changement n’osez-vous pas initier ? A qui pouvez-vous en parler, et qui pouvez-vous embarquer dans votre idée ?

En parlant de contagions vertueuses…

Juin est quasi terminé, et le tourbillon de début d’été se fait bien sentir : échéances pro, kermesses, Parcours Sup, bac, anniversaires, goûters… beaucoup de raisons de se réjouir, de stresser, de rire, et de faire des listes dans tous les sens. Je vous ai republié deux épisodes pour vous aider à faire moins : l’interview d’Agnès Labbé, qui nous incite avec tant d’humour et de douceur à faire de l’approximatif. Et un épisode sur la distinction entre ce que l’on DOIT faire et ce que l’on CHOISIT de faire. Idéal pour filtrer et trier.

Vous me voyez venir… quand vous décidez que tout n’est pas urgent et prioritaire (parce que tout ne l’est pas), vous autorisez et incitez les autres autour de vous à en faire de même.

Je termine sur un cadeau de début d’été pour vous : un outil que j’utilise souvent en coaching avec mes clients et clientes. Un outil qui permet d’ouvrir ses œillères sur le sujet de l’équilibre, de considérer la vie avec un regard plus large et plus englobant que la fausse dualité « pro » et « perso ». Un outil pour faire le point sur ce qui coince, ce qui manque, ce à quoi vous aspirez.

Un outil qui s’appelle « la roue de la vie », que je vous présente dans une vidéo, accompagnée d’un document que vous pouvez télécharger et remplir.

Il est simple et très efficace pour y voir plus clair. C’est pour ça que je l’aime, et que je suis heureuse de vous l’offrir.

Retrouvez-le ici, et partagez le lien avec les personnes à qui vous voulez du bien.

A très bientôt chères et chers équilibristes,

Take care !
Sandra

PS : je vous donne quelques nouvelles du podcast : pour le moment je reste concentrée sur le livre que j'écris, mes clients, et la préparation de la promo d'automne du programme de coaching de groupe, mais des épisodes frais des Équilibristes seront à venir à la rentrée. Merci de votre patience, et régalez-vous avec les épisodes que je vous republie en attendant.