Hybride

Mes chères et chers Équilibristes,

Vous saviez, vous, que des céréales de petit déjeuner pouvaient être intensément tonifiantes ? Et même – tenez-vous bien – simplement bienveillantes ?

Non ? Moi non plus, mais je l’ai appris sur un paquet de céréales, délicieuses par ailleurs (et depuis, ça nous fait nos petits déjs avec mon aîné, à rire en imaginant tous les autres adjectifs qu’on leur pourrait attribuer).
Ce mélange-ci de vocabulaire a beau être intensément hilarant, il y a des imports de mots dans des domaines différents qui sont franchement intéressants.

J’écoutais la semaine dernière un podcast sur le thème de l’ambition et son évolution au cours de la vie. Un des sujets que j’aime beaucoup aborder dans Les Équilibristes. (Si ça vous intéresse, il s’agit de “What Happened to my Ambition?” avec, au micro de Anne Helen Petersen, Rainesford Stauffer qui publie ‘All the Gold Stars: Reimagining Ambition and the Ways we Strive’)

En écoutant l’invitée, je me suis rappelée à quel point nos champs lexicaux peuvent être hybrides, eux aussi.

L’ambition, terme plutôt utilisé dans la sphère professionnelle, a fait son apparition dans des domaines personnels. C’est d’ailleurs souvent comme ça que je présente Les Équilibristes, avec la longue paraphrase « conjugaison des ambitions professionnelles et personnelles » pour éviter de dire équilibre vie pro-vie perso que je trouve si réducteur.

De la même manière, les émotions ont leur place dans les conversations professionnelles, et on parle même facilement, grâce à Brené Brown, de la vulnérabilité des managers. J’accompagne beaucoup d’équipes, de managers, de réseaux de femmes sur tous ces sujets « à cheval », pro & perso à la fois, et suis à chaque fois bluffée de la richesse des échanges qui en découlent quand on accepte de sortir des sentiers battus des conversations « pro ».

Il y a tant de richesse qui vient de ces hybridations, de ces croisements. C’est un des fondamentaux du Design Thinking, et des démarches d’innovation au sens large.

C’est l’invitation de cette lettre : comment pourriez-vous nourrir vos pratiques « pro » de ce qui vous rend unique dans le « perso » ? Qu’est-ce que vos amis apprécient particulièrement chez vous ? Et comment pourriez-vous amener un peu de plus de ça dans votre posture pro ?

Take care mes Equilibristes,

Sandra

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