Out of office
Salut mes chers et chères Équilibristes,
Cette photo, je la trouve magnifique.
La douceur qui s’en dégage me touche, et honnêtement, c’est tout ce à quoi j’aspire pour les vacances qui approchent à grands pas pour moi (même si les miens ne tiennent plus dans mes bras comme ça, il y aura des jambes et des bras qui bougent dans tous les sens – mais la tendresse, il y en aura des paquets).
La tendresse, le voilà le programme de cet été.
Ces dernières semaines ont été un mélange « bittersweet » - entre grande joie à la maison de voir les amis, se sentir en quasi vacances, profiter avec les enfants et mon mari, bien avancer sur des projets boulot qui me réjouissent et des épisodes de podcasts qui me nourrissent et que j’ai tant de bonheur à partager avec vous.
Et en dehors de ma bulle, les tragédies qui s’accumulent. En particulier les incendies, si proches, si réels.
Je n’ai rien à commenter, à rajouter d’intéressant ou d’utile, qui justifie votre temps de lecture. Je suis très inquiète, comme beaucoup d’entre vous. Je me sens souvent impuissante, et vais changer des comportements, comme beaucoup d’entre vous.
Deux choses peut-être à rajouter quand même :
Je trouve du réconfort, des apprentissages et des idées à la lecture de cet ouvrage collectif, The Carbon Almanach, auquel Seth Godin a largement contribué. Le sous-titre « it’s not too late » y contribue largement
Et je vois mes convictions se renforcer : on doit agir à plein de niveaux, et notamment sur notre manière d’interagir avec les autres. Un des grands risques de notre époque, au-delà de ceux que nous avons sous les yeux, c’est le risque de repli sur soi, de l’intolérance, de la rigidité.
On a eu une discussion animée avec un ami récemment au sujet du développement personnel (que l’on devrait rebrander « développement de l’humain à l’âge adulte » comme le suggère si intelligemment Sasha Heinz). Il soutenait que le développement personnel rendait les gens égoïstes, repliés sur leur personne, et que ce courant encourageait le biais de confirmation qu’en toute circonstance, c’étaient les autres qui avaient un problème.
D’après moi, c’est tout l’inverse.
J’en ai rencontré des « mauvais » managers, des gens irrespectueux, rabaissants, persuadés d’avoir raison. Et à chaque fois, ce qui brillait à travers tout ça, c’était leur manque de confiance, leur peur de leur propre fragilité. C’était souvent des gens qui étaient mal avec eux-mêmes, avant d’avoir un problème avec les autres. J’ai souvent pensé « si tu avais la possibilité d’arrêter ce cirque, de tomber le masque, ça donnerait quoi ? ».
A ma modeste échelle, j’ai envie que Les Équilibristes soit un safe space où l’on puisse se réunir pour échanger librement sur des sujets fondamentaux, trop souvent vécus dans la solitude - l’équilibre des temps de vie, et tout ce qui gravite autour.
Alors c’est avec beaucoup de cœur et de détermination que je vous ai concocté un calendrier d’ateliers avec une promesse simple : vous réunir, nous réunir, pour travailler sur les concepts développés dans les épisodes du podcast, et vous mettre en mouvement vers ce qui compte pour vous. 1 + 1 + 1 + …. = un impact immense.
Le calendrier est juste en dessous – notez déjà les dates ! La billetterie est ouverte ici pour celui de septembre 😊
En parlant d’impact, l’épisode de cette semaine est un concentré d’inspiration : j’y reçois Pascal Bordé, Directeur du laboratoire d’astrophysique de Bordeaux, pour parler management. Que l’on soit manager, ou leader (et tous les humains sont leaders, avec ou sans lien hiérarchique, vous avez un impact autour de vous), on a une responsabilité dans la manière dont on est au monde. J’espère que vous serez autant inspirés par l’humilité et la curiosité de Pascal que je l’ai été.
Il est maintenant temps pour moi de déconnecter, vraiment.
C’est la thématique de l’épisode de la semaine dernière, qui a l’air de vous avoir plu. J’y partage des idées sur la notion de déconnexion, pour qu’elle soit au service de la seule chose qui compte : la sensation de repos, de ressourcement.
Avant de déconnecter, j'ai une requête pour vous : j'aimerais mieux vous connaître pour faire grandir Les Équilibristes dans un sens qui vous soit utile. Vous prenez quelques minutes pour m'en dire plus sur vous ? Mille mercis d'avance !!
Je vous retrouve le 7 septembre pour une prochaine lettre – et d’ici là, je vous ai concocté un programme d’épisodes inédits et de rediffusions de pépites. Gardez vos écouteurs tout près !
Bon été et en avant mes Équilibristes !
Sandra