Showing up
Salut mes chers et chères Équilibristes,
Comme vous pouvez le voir, JCVD fait son grand retour, et j’avoue que je trépigne d’impatience de vous parler de cette expression anglophone.
« To show up », c’est une de ces expressions intraduisibles sans longue paraphrase pour en saisir les nuances.
« To show up », ça veut dire : se présenter au monde, être présent·e. « You really show up », ça veut dire « Tu es là, avec continuité, détermination ». Il y a cette idée de fiabilité dans l’expression.
Et aussi l’idée que l’on peut décider comment on veut show up. Qu’on a le choix de la manière dont on se présente au monde, à soi, à ses enfants, à son environnement pro.
This is how I want to show up – quelle promesse de liberté dans cette phrase. Quelle belle responsabilité, celle de décider de l’impact que l’on veut avoir, de la manière dont on veut réagir et agir.
Je vous parle de tout ça, parce que cette expression est apparue à la toute fin de ma discussion avec Perdita Andrews qui est mon invitée cette semaine.
Perdita, je l’ai rencontrée lors de notre première journée ME First organisée avec mes amies Alexia Colson-Duparchy et Marianna Szeib. Perdita est coach en prise de parole, elle aide ses client·es à prendre confiance lorsqu’ils·elles prennent la parole, en particulier en anglais, pour les encourager à faire entendre leur voix.
Comme toujours dans Les Équilibristes, cet épisode, c’est une conversation sur Perdita, son chemin, son expertise professionnelle, sa vie de mère, de femme. On a couvert beaucoup de sujets ! En vrac : la confiance en soi et à quoi ça ressemble quand on la vit, l’authenticité, notamment au travail, l’autocompassion, la prise de parole en public, bien sûr, et comment on peut y prendre du plaisir.
J’adore écouter les histoires des gens, ça vous le savez, et on a pas mal parlé de celle de Perdita, expat canadienne à Paris, formée au théâtre à la danse et au chant, s’orientant vers le journalisme, décrochant un boulot au bulletin trafic d’une grande radio, avant de tout quitter pour venir à Paris, sans attaches et sans connaître personne.
On parle aussi beaucoup de comment elle a trouvé sa voie (qui se trouve être autour de la voix), et de cette vérité, si inconfortable parfois, et si grisante aussi, que le sens de ce que l’on fait ne se trouve bien souvent que dans le rétroviseur.
C’est un épisode sur la confiance, en soi, en la vie, en son enfant.
J’étais si heureuse que Perdita dise « show up » à la fin de notre échange, parce que c’est l’occasion d’ouvrir cette discussion avec vous. Et de vous poser la question : aujourd’hui, comment avez-vous envie de « show up » ?
Take good care mes ami·es,
Sandra