You can't be what you can't see

19h15, mes enfants jouent dans le bain.

Mon fils prend un livre de bain et se met à « lire » l’histoire à sa petite sœur. Elle le regarde attentivement, l’air concentré, puis s’empare d’un autre livre et se met à le lire à son tour : « Baba da, ba di, gabala ».
Ça m’a émue d’être témoin de la complicité entre mes enfants, de voir ma petite fille essayant de faire quelque chose de nouveau pour elle.

Et ça m’a rappelé à quel point on apprend et on se construit par imitation, en s’inspirant de modèles.

Hier matin, je discutais avec une prochaine invitée des Équilibristes, une femme au parcours riche. Elle me racontait comment elle avait œuvré à féminiser les équipes de l’entreprise qu’elle dirigeait, dans une industrie historiquement masculine. C’est en voyant des femmes apparaître dans des postes clés que d’autres ont commencé à postuler.
Leur commentaire : on ne pensait pas qu’on pouvait y prétendre, il n’y avait personne qui nous ressemble.

Cet épisode du podcast Motherly (dont je vous avais déjà parlé – il est en anglais mais assez accessible) est le témoignage de Reshma Saujani, qui a lancé l’organisation Girls Who Code et écrit un livre au titre évocateur « Brave, not perfect ». Avec Girls Who Code, Reshma a l’ambition de changer l’image stéréotypée de ce qu’est un programmeur et permettre aux jeunes filles, en particulier issues de quartiers défavorisés, de rêver, se projeter et accéder aux métiers informatiques. Elle fait un travail formidable et son témoignage est passionnant.

You can’t be what you can’t see*.
Alors, let’s be what we want to see!


En avant Les Équilibristes !
Sandra

*JCVD is back les amis

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