Karim Duval – L’équilibre de la vie d’artiste : plus instable, plus vivant

Si vous passez du temps sur LinkedIn, vous avez certainement déjà croisé un sketch de l’humoriste Karim Duval. 

Le sujet de son dernier spectacle : la génération Y, la génération Y – « why » comme pourquoi - et ses aspirations professionnelles et de vie. 

Tout y passe : le langage incompréhensible des start-uppers, le bullshit des organisations qui créent de la complexité à partir de choses très concrètes et simples, les reconversions.

Je l’ai vu en spectacle il y a quelques mois, et j’ai passé 2h non-stop à rire. Et j’ai ensuite continué de rire, en lisant son Petit Précis de culture bullshit, co-signé avec son oncle/double Jean-Bill Duval qui vient de paraître.

Si Karim parle si bien de tout ça, c’est parce qu’il a connu ce monde, de l’intérieur. Dans une vie antérieure, il était ingénieur, issu des parcours et mondes qu’il raille si bien aujourd’hui.

Karim, c’est un équilibriste à plein d’égards, et en particulier sur ce fil de l’humour, très ciselé. Très fin observateur de nos absurdités, de nos incohérences aussi.

Avec Karim, nous avons filé la métaphore du funambule et de l’équilibre, parlé de la contrainte comme source de créativité dans son écriture, de la manière dont il sort de la pression du « toujours plus » pour être dans le plaisir de créer, et de faire rire, et de ce qui l’a poussé à jouer, et continue de la motiver pour monter sur scène.

J’ai aussi pu lui poser une question que je me pose à chaque fois que je vois un spectacle : comment on passe d’un domaine de vie à l’autre quand ce qu’on vit dans son boulot est si intense en rencontres, en émotions ? (Très concrètement, ça fait quoi d’aller manger sa soupe et se coucher dans un hôtel au fin fond de la France après avoir fait rire 1000 personnes ?)

J’espère que vous apprécierez l’écouter autant que j’ai aimé l’interviewer, bonne écoute !

Et comme toujours, vos retours, ici ou ailleurs, m’intéressent beaucoup.

Très bonne écoute !

Sandra 

 
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