Épisode 32 : François Galaine - Communiquer et s'adapter

Salut chères et chers Équilibristes,

Cette semaine, c’est un papa que vous allez entendre, et j’en suis très heureuse. Vous savez à quel point il me tient à cœur qu’on entende femmes et hommes dans Les Équilibristes.

C’est grâce à Jenny Chammas, formidable coach pour Équilibristes, que vous avez entendue dans l’épisode 9 du podcast, que j’ai interviewé François Galaine, mon invité du jour. François est le mari de Jenny et le papa de leurs deux jeunes enfants.

Et il avait beaucoup à partager sur son parcours de papa équilibriste !

« J’étais un extraterrestre en Corée. Un homme qui se balade avec un porte-bébé en short, en train d’acheter des lingettes, les gens hallucinent de voir ça. »

Le parcours de François est riche et nous a permis d’aborder plein de sujets, tous les sujets qu’on aborde avec les mères équilibristes : l’expatriation pour suivre sa conjointe, les (ré)équilibrages dans le couple et la communication comme fil conducteur, l’impact du modèle familial, le syndrome du bon élève.

On a aussi parlé des problématiques qui se posent aux managers d’aujourd’hui autour de la flexibilité du travail : le télétravail, c’est un dû ? Comment on adapte son management, la mesure de la performance ?

« La réussite c’est un terme que je n’aime pas trop. C’est vraiment  ‘fais ton chemin de vie personnel, en famille, et quand tu te poses, est-ce que tu es content de ce que tu es en train de faire ? »

Et on a terminé avec des sujets qui me tiennent à cœur : gratitude, définition de la réussite et comment on éduque ses enfants pour qu’ils soient bien dans leurs baskets, en évitant du mieux qu’on peut les clichés de genre.

C’était une discussion passionnante !

Et avant de vous laisser filer écouter l’épisode, je vous partage un article au sujet d’une découverte fascinante, celle de Catherine Dulac, neurobiologiste française d’Harvard :

« [Elle a] identifié les circuits de neurones du cerveau qui, instinctivement, dictent à une souris femelle de généralement prendre soin des souriceaux, et au mâle de les attaquer, selon les circonstances (le comportement infanticidaire est typique des mâles).

Sa contribution majeure est d’avoir montré que mâles et femelles ont chacun en eux les circuits comportementaux des deux sexes : la différence est que leurs hormones activent l’un ou l’autre des circuits, comme un interrupteur. Parfois, c’est l’autre circuit qui s’active, conduisant par exemple une mère stressée à tuer ses petits ou, encore plus spectaculaire, un mâle à s’occuper de sa progéniture lorsqu’il devient père.

« On pense que ce qu’on a trouvé peut s’étendre à d’autres espèces », dont les humains, explique Catherine Dulac, 57 ans, installée depuis vingt-cinq ans aux Etats-Unis. « Il y a un instinct, et l’instinct, c’est justement le fonctionnement de ces neurones, qui sont – je parie – dans le cerveau de tous les mammifères et disent à l’animal, quand il y a des signaux sur la présence de nouveau-nés : “Tu dois t’en occuper” », poursuit la scientifique. »

A suivre…

Bonne semaine chères et chers Équilibristes, et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

xx

Sandra

 
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